Depuis quelques mois, mes copines et moi étions comme des oies au gavage.
Allaient-ils faire de nous, Pauvrettes, un repas pour la Noël.
Que néni. N'écoutant plus ma folie que mon courage je decidais donc d'aller gouter l'herbe du champs d'à côté, ou il est précisé dans un vieil adage, qu'elle y est plus verte.
Mais la gourmandise n'est-elle pas un défaut pour la gourmande que je suis de déguster d'autres saveurs et découvrir d'autres prairies ?
Un bon matin, ayant salué mes congénaires et amies d'infortune, j'ai rassemblais mes quelques effets personnels et prenais donc le chemin d'une prairie où il y a quelques années j'avais fait un séjour plutôt agréable.
A l'époque, l'herbe y était grasse, et il ét ait laissé à chacune d'entre nous le loisir de gambader, d'explorer notre territoire, de faire de nouvelles rencontres, de développer nos talents, sans craindre d'être croquée !
Mais ne dit-on pas aussi: "bête comme une oie ?" !
Ce nouvel Eldorado ne serait-il au final qu'une nouvelle prison?
Où lorsque vous y glisser le bec vous courrez le risque d'y laisser des plumes ?
A force d'y glisser la tête ne risqu'ai je pas de me la faire couper ?
Je regrettais alors ce vieux cultivateur, qui par amour pour sa basse-cour, avez renoncer aux pâtés et autres douceurs tant il s'était habitué aux caquettages, volages dans les plumes et vivait de la production de nos oeufs à défaut de goûter notre viande !
L'exploitation fût alors confié à un gestionnaire bardé de diplômes et d'expériences multiples, où les mots "efficience", "rentabilité", "efficacité" allez à l'encontre d'une gestion raisonnée et sereine à laquelle nous étions habitués.
Plus que notre épanouissement personnel, ce maestro des statistiques, voyait en nos banquets quotidiens et la bonne humeur qui y rengné, la possibilité de faire fructifier ses dividendes et multiples profits, par une organisation rationnelle, structurée, contrôlée !
Mais ne dit-on pas que le bonheur est dans le pré ! Je decidais donc de prendre le recul nécessaire, pour regarder cela d'un peu plus loin, afin de prévoir une échappée belle, moi le volatille à qui depuis tant d'année, ils n'avaient pas encore coupé les ailes.
Poules, oies et dindes, amies de basse cour ne vous résignez pas . Galinacés de tout pays révoltez-vous ? L'élevage en batterie, dans des poulaillés stallag n'est pas la seule organisation possible. La production responsable et raisonnable est atteignable...Soyez des Gingers et alors ce sera Chiken Run !
LoLO une oie comme les autres...
PS : Toute ressemblance avec des évènements ou situations proches de la réalité est ...